Les oiseaux de nos jardins

Le printemps est arrivé... et avec lui de nombreuses espèces d'oiseaux qui refont leur apparition ou qui viennent repeupler nos jardins et nos espaces naturels désertés.

Page mise à jour le 29/04/2020

La Mésange bleue

Mésange bleue

©Pixbay/Seaq68

Observable sans difficulté parceque présente toute l'année dans nos jardins, voici la Mésange bleue, petite mésange qui tire son nom de la couleur bleue de sa calotte, de ses ailes et de sa queue. Son chant est assez aigu, et peut montrer des variantes ou des accents selon les régions d'Europe jusqu'en Sibérie Orientale. <=cliquez içi pour écouter son chant

Elle affectionne les jardins arborés, d'où la possibilité en cette période de confinement de l'observer par la fenêtre, de son balcon ou dans son jardin. C'est une surtout une espèce forestière. C'est typiquement l'oiseau de la chênaie en Europe.

Elle y côtoie aussi sa consœur charbonnière, dont on parlera dans quelques jours.  C'est ainsi qu'on la trouve dans les bosquets, les ripisylves, les haies arborées des champs, les parcs, vergers et jardins, etc.

Elle fréquente facilement nos mangeoires l'hiver, où elle consomme les graines de tournesol. Elle niche dans les trous d'arbre, branches etc… et affectionne aussi les nichoirs.

Mésange bleue
Couple de mésanges à la mangeoire - ©Pixabay/YvonneHuijbens

La Sitelle torchepot

Sitelle cachepot

©Pixabay/danydory

La Sittelle torchepot au nom si particulier, est un oiseau de 14 cm facile à reconnaître au plumage gris-bleu et au poitrail orangé-beige pâle ; et son bandeau noir sur les yeux qui lui donne un air diablotin, et au bec pointu. Elle passe une bonne partie de sa vie à escalader troncs et grosses branches même la tête en bas. Son agilité d’acrobate en fait une experte pour trouver les insectes réfugiés dans les écorces et feuilles des grands arbres de toutes essences.

La sittelle est un oiseau sédentaire, présent toute l'année dans sa forêt, et ceci grâce à son régime qui devient granivore en hiver. À cette saison, Comme beaucoup d'entre eux, elle adore les graines de tournesol. Pour ouvrir une graine dure, elle procède comme les mésanges ou les pics, à grands coups de bec sur la graine coincée entre les pattes ou dans une fente d'écorce. Elle est capable de casser les noisettes. Elle fréquente avec ferveur les mangeoires proposées par les humains.

Elle niche dans les trous d'arbres au printemps et elle torche l'entrée de son nid avec de l'argile ou de la terre pour éviter l'entrée d'éventuels prédateur d'où son nom de torche-pot ?.

La Sittelle torchepot est très bruyante. Son chant présente diverses variantes, mais toutes sont très sonores, formées d'une série de lents sifflements perçants. <=cliquez içi pour écouter son chant

La Mésange Charbonnière

Jeunes mésanges charbonnière

Jeunes mésanges charbonnières - Pixabay/Oldiefan

C’est une grande mésange de 14 cm, la plus grande, en comparaison à la mésange bleue. Elle est remarquable par sa tête noire luisante à larges joues blanches. Le dessus du corps, manteau et dos, est verdâtre avec une zone plus claire sur la nuque. Les ailes sont légèrement bleutées.

Elle aime toutes les zones boisées, comme les jardins, vergers, parcs en ville…

La Mésange charbonnière est très chantante en toutes saisons. Écoutez son chant très reconnaissable au printemps. Tendez l'oreille, vous l'entendrez très certainement <=cliquez içi pour écouter son chant

Mésange charbonnière

Mésange charbonnière - ©Pixabay/DavidReed

Mésange charbonnière

Mésange charbonnière - ©Pixabay-MabelAmber

L'Hirondelle rustique

Hirondelles rustiques
©Pixabay/Capri23auto

Levez-la tête : avec le printemps, les hirondelles reviennent.

L’Hirondelle rustique se caractérise par une silhouette gracieuse et élancée, des ailes longues, triangulaires et effilées, un cou peu prononcé et une queue nettement échancrée.

Hirondelles rustiques

Hirondelles rustiques ©OT LCDP

L'hirondelle rustique niche pratiquement partout en France et en Europe dans des lieux propices à la présence d'insectes et près des cours d'eau (pâturages, prairies, bocages, Les hirondelles réparent les anciens nids ou en construisent de nouveaux.

L'Hirondelle rustique choisit en priorité des étables, écuries et autres granges pour bâtir son nid, l'idéal étant que le plafond comporte des solives. Secondairement, son choix pourra se porter sur tout autre endroit abrité (garage, cave, remise, véranda, etc.), pourvu que son accès soit possible et permanent. Alors pensez à elles.

L’Hirondelle rustique est très bavarde, elle lance souvent des cris en vol et à l’approche du nid pour prévenir ses jeunes. On peut entendre son chant lorsqu’elle se pose sur un fil électrique ou un poteau, c’est un gazouillis gracieux entrecoupé de claquements de bec <=cliquez içi pour écouter son chant

Le nid est construit par le couple avec de la boue qu'il prélève au bord de l'eau. Elles les consolident à l'aide de brindilles et de boue, pour former une coupe collée sur une poutre.
Elle chasse et s'abreuve en vol. Elle se nourrit d'insectes volants tels que des mouches, des fourmis volantes ou de moustiques.

Espèce anthropophile qui ne craint pas l'homme et niche dans sa proximité. La majorité des Hirondelles rustiques sont migratrices et vont passer l'hiver en milieu tropical ou équatorial. Le retour des oiseaux  en Europe occidentale a lieu dès la mi-mars et se poursuit en avril.

Hirondelle rustique

©Pixabay/Nature-Pix

L'Hirondelle de fenêtre

Hirondelle de fenêtre

Hirondelle de fenêtre © OT LCDP

Cousine de l'hirondelle rustique, l'Hirondelle de fenêtre est une petite hirondelle sensiblement différente des autres. Ces deux espèces cohabitent volontiers sur une grande partie de leur aire. L'Hirondelle de fenêtre est plus petite et bicolore.

L'Hirondelle de fenêtre est une espèce rupestre, sociable, nichant en colonies, à l'origine sous les surplombs rocheux des falaises. Contrairement à la rustique qui niche dans des endroits confinés, elle a besoin d'un accès direct au milieu aérien. C'est la raison pour laquelle, en ville ou dans les villages, ses nids, faits de boue, sont toujours fixés à l'extérieur des bâtiments. Le plus souvent, sous les génoises et corniches, les embrasures de fenêtre, tandis que la rustique est nettement une rurale.

A la fin de l'été elles se rassemblent pour entamer une longue migration vers l'Afrique de l'Ouest.

Hirondelle de fenêtre

Hirondelle de fenêtre © OT LCDP

L'Hirondelle de fenêtre est un oiseau bruyant et les colonies poussent des gazouillements incessants. Les cris de contact sont des tchirp et des tshirrip calmes et réguliers, ou des prri secs variants selon l'humeur et les occupations.
Le chant, généralement produit par le mâle et à toute période de l'année, est lent et uniforme, assez gracieux mais pas structuré. Le cri d'alarme est un tchièrr aigu.<=cliquez içi pour écouter son chant

Le Martin-Pêcheur, oiseau symbolique de la Durance

Martin-pêcheur

©Pixabay-Free-Photos

Alors que le calme règne sur la rivière, un « tsii tsiip » aigu et sonore annonce l’arrivée du maitre des lieux <=cliquez içi pour écouter son cris. Soudain un éclair bleu arrive à toute vitesse, puis se pose sur une branche morte bien au-dessus de l’eau. A peine posé, le Martin-pêcheur d’Europe plonge à pic puis remonte sur son perchoir, non sans avoir capturé un petit alevin qu’il avale aussitôt. La rencontre avec la flèche bleue est toujours un instant d’émerveillement et de surprise.

Martin-pêcheur

©Pixabay-ParoleMusica

Qui est-il ?

Avec ses 16 centimètres de longueur, son long bec épais et pointu, sa queue courte, le Martin-pêcheur est un oiseau compact, taillé pour la vitesse et peut atteindre jusqu’à 80 km/h. Sa coloration est quasi exotique, avec une poitrine rousse, des parties supérieures vert-turquoise, un dos, un croupion et une queue d’un bleu éclatant. Ses couleurs ont d’ailleurs une particularité, car selon l’incidence de la lumière le bleu métallique de son plumage peut varier de l’azur au cobalt.

le Mâle a le bec tout noir et la femelle a du rouge à lèvre sur la tâche orangée mandibule inférieure. Sa survie est intimement liée à la présence d'eau dormante ou courante comme la Durance. Le Martin-pêcheur est principalement piscivore, mais il lui arrive de consommer aussi à l’occasion des jeunes amphibiens, des insectes aquatiques ou de petits reptiles.

Martin-pêcheur

©Fabrice Teurquety

Martin-pêcheur

©Fabrice Teurquety

Farouche et insociable, le Martin-pêcheur a du caractère et ne tolère aucun autre oiseau de son espèce sur sa portion de rivière. Il consacre d’ailleurs une grande partie de ses journées à la surveillance de ce territoire et chasse tout intrus pouvant y pénétrer.

En ce moment c'est la période de reproduction, les couples se reforment, et ils feront un terrier dans les micros-falaises de terre de la rivière, où ils élèveront leurs 6 poussins.

Bon à savoir !

LPO

La LPO lance un nouveau grand comptage national des oiseaux de jardins pendant le confinement !

Le défi n’est pas compliqué : Il vous suffit, depuis votre jardin, votre balcon ou même de votre fenêtre d'observer et de compter les oiseaux de votre jardin.Essayez d’être le plus exhaustif possible en signalant tous les oiseaux qui fréquentent votre jardin durant 10min (attention, on ne compte que les oiseaux posés). Puis enregistrer toutes vos données sur le site de l‘Observatoire !

=> Pour s'inscrire c'est par ici

Galerie photos

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Informations pratiques sur Les oiseaux de nos jardins

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